Penser l'apres-guerre

Merci d'être là pour cette dernière séance consacrée à à jankélévitch. Je souhaiterais donc aborder je souhaiterais aborder avec vous la question de ce que j'ai appelé l'épuration ontologique parce qu'on a abordé la dernière fois la question de l'épuration non en fait. Ou mal fait une épilation qui s'apparentait par trop à la vengeance de la vengeance. Il est vrai que le débat albert camus françois mauriac était assez emblématique de cette façon de n'avoir pas c'est de la morale de l'éthique mais d'avoir rendu possible une fois encore une fois toujours une fois une fois de plus le l'exercice des passions tristes la vengeance et effectivement jankélévitch j'aurais souhaité et que l'épuration ontologique et lieu. C'est-à-dire compense ce qui a eu lieu véritablement. Je pense que je crois que les périodes de nilis de caractérise par cette formidable puissance de la dénégation on ne veut pas voir ce qui a lieu on ne veut pas voir ce qui a eu lieu et ce qu'il y a lieu où si ce qui a eu lieu à évian le transforme en autre chose des fantasmes des légendes des mites on préfère toujours des mites qui nous sécurisé des vérités qui nous inquiète. Et jankélévitch je fais oeuvre de philosophe parce qu'il n'a entretenu aucune légende. Il y avait évidemment des les gens de créer fabriquer et entretenu par sartrouville sartrien beauvoir et toute la clique et on voit bien pourquoi ces gens-là avait suffisamment de choses à se cacher pour que le real n'ai pas eu lieu mais jankélévitch oui et voilà pourquoi il est dans l'histoire la contre histoire de la philosophie jankélévitch fait ce travail de philosophe qui consiste à démonter les mites à déconstruire les fables. À faire de telle sorte que les histoires qu'on raconte pour nous sécurisé et bien on les et 20 sont les cartes en disant philosophe n'est pas là pour séduire ou pour plaire il est là pour se mettre au service de la vérité de la justesse de la justice et sur cette question de l'épuration il faudrait penser car il n'y a pas eu de penser de l'après pas de penser de l'après-guerre pas de penser de la préoccupation pas de penser non plus de la libération l'occupation n'a pas été pensé. Les historiens ont du mal à le faire et encore aujourd'hui quand ils le font il est difficile de le faire et on a vu qu'avec l'autre man paxton quelques historiens américain était plus facile d'aborder sans trop de passion encore que ces questions là parce que en france tu te tais problématique un temps mythologique. Golo communiste. Attends mythologique de la france résistante avec le général de gaulle résistant les communistes résistant le parti des 350000 fusillés et cetera et cetera grande mythologie nécessaire à la construction à la reconstruction de la france mais mythologie tout de même. Et puis on a commencé à démonter cette mythologie et il est souvent fréquent que on détruit d'une mythologie avec une autre mythologie. On détruit pas de mythologie avec une autre mythologie mais avec de la raison l'autre mythologie ça a été 40 million de pétainiste je vous renvoie au livre d'amour où est au titre éponyme au titre de d'amour ou 40 million de tennis non il y a pas eu 40 million de petit nice il y a pas une + 40 million de résistant bien sûr il faut faire la part des choses pour pouvoir dire il y a eu une résistance il y a eu une collaboration il y a eu un attentat tisme important et c'est ce que propose. Modestement mais puissamment et justement jankélévitch dans ce texte qu'il fait paraître de manière très ironique dans les temps modernes il nous dit que pour penser ces choses-là. Vous pensez ce qui n'a pas été pensé il faudrait commencer à penser l'influence de la philosophie allemande sur la pensée française de cette époque-là il est vrai qu'on peut se demander pourquoi. Et pourquoi en allemagne on est arrivé on est allé chercher du côté le moins intéressant. Tu es un philosophe donc on découvre qui les nazis et même encore aujourd'hui il y a toujours des gens pour faire des colocs bernard-henri lévy récemment avec la règle du jeu pour nous expliquer qu'il était nazi mais pas nazis que c'est pas important d'être nazi comme ça enfin bon donc ça reste toujours une question d'actualité ce que voulait penser jankélévitch reste à penser de fait en 1948 on peut suivre. Le comportement de tel ou tel qui pour certains en tremper dans vichy clairement je pense à jour dit-on ou à maurice clavel je ne prends que les philosophes. On peut penser également à ceux qui se sont trouvés dans une collaboration active n'a pas vraiment de philosophe en parler qui étaient des collaborateurs mais on peut songer à chardonne ou par exemple où est-ce qu'on peut être appelé la collaboration passive mais aussi sur ces deux expressions collaboration passive de gens qui effectivement parce qu'ils ont fait. J'ai pas revenir sur sarthe sur beauvoir mais aussi sur il faudra venir me conduire et le cours là dessus sur merleau-ponty on verra qu'il y a eu des comportements qui peuvent s'apparenter de la collaboration passive on est pas avec les résistants n'est pas contre non plus on n'est pas contre non plus les nazis et même parfois on est plutôt pour te dire que quand on fait le bilan on découvre que sur le temps d'écriture qui sépare 1940-1944 et bien j'ai tous ces gens là pour voir sarthe et merleau-ponty on a pas de texte explicitement. Résistant ou qui célèbre la résistance on a pas de comportement explicitement résistant en revanche on a des comportements explicitement collaborationniste met-on le mot entre entre guillemets bien tous ces gens-là n'ont pas été inquiété et ils reprennent du service. Il se retrouve dans la république des lettres comme on disait est déjà et personne ne leur cherche des noises et on comprend bien pourquoi quand on voit que la plupart ont été même corrompu les éditeurs les journalistes les gens de presse et les gens de justice on voit mal ces gens-là demander des comptes à des gens qui pourrait leur en demander en retour donc effectivement tout le monde fait silence jankélévitch mais comment la france pourrait-elle dans ce cas-là retrouver fierté et honneur dignité. Fierté honneur dignité.