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Une absence d arriere monde

Bonsoir et merci d'être là pour cette avant dernier coup avant dernier cours de cette 3e année de l'université populaire. Nous allons conclure avec spinoza et puis la fois prochaine et bien pour conclure l'année nous prendre un petit bilan pour la pensée baroque la pensée des libertins baroques donc ce sera le dernier recours en forme de synthèse et de bilan en ce qui nous concerne et pour ce soir donc. Dernière séance consacrée à la spinoza avec une interrogation qui est que peut le corps qui est une interrogation que spinoza fait lui-même parce que c'est une question majeure j'essaie de voir avec vous ce soir comment on peut poser cette question que peut le corps et comment spinoza tâche d'y répondre la pensée de spinoza tu ne pensais absolument immanente ça dire il n'y a que du réel il n'y a pas de transcendance il n'y a pas de barrière monde avec le mot et je l'utilise souvent c'est un mot que j'emprunte. Il n'y a pas derrière monde il n'y a que ce monde donc pas besoin de fictionnel eu les arrières mon de s'exciter là-dessus de savoir comment fonctionne le ciel comment tu il est habité ce que son c'est logique ce que sont les arrières monde s'il y a des dieux comment ils sont comment ton pays dit finir tout ça disparaît chez spinoza puisqu'il n'y a que c' bon dès qu'il s'agit de savoir comment fonctionne ce monde très précisément en congé évidemment le dieu justicier et vous voyez quel rôle la pensée de spinoza peut jouer à cette époque et qu'elle roule elle va jouer au 18e siècle ce qu'on va lui faire jouer comme type de rôle évidemment un dieu qui n'est pas personnel qui n'est pas sur le modèle anthropomorphique c'est-à-dire il ressemble pas de l'homme de l'humain qui n'a pas de passions humaines qui n'est pas un dieu justicier qui n'est pas un de colérique tu n'es pas un dieu vengeur c'est un vieux qui est de moins en moins dieu et c'est un vieux qui va finir par disparaître tout ça se profile. Cette conception du monde sans arrières monde suppose également qu'il n'y a pas de vie post mortem après la mort il y a plus rien c'est terminé pour l'avoir spinoza donne une espèce de réponse à cette question là il parle d'un certain type d'immortalité un certain type d'éternité plutôt l'immortalité d'ailleurs et on va voir ce qu'il entend par là. Évidemment pas de jugement dernier bien sûr puisque dans cette arrière monde ou un dieu justicier pour se trouve et bien on pourrait nous demander des comptes sur la vie que nous aurions vécu et on va voir qu'avec spinoza la punition d'une faute c'est la faute elle m'aime c'est pas elle est pas allé chercher ailleurs la punition le fait d'avoir faute et c'est déjà bien suffisant la punition et les contenus dans dans la fontaine même donc c'est logique qui suppose qu'il n'y a pas de monde en dehors du monde qu'il n'y a pas de derrière monde elle suppose également que le mécanisme du réel c'est la nécessité est que cette nécessité elle fonctionne à plein il n'y a que de la nécessité c'est-à-dire qu'ils vidament le libre arbitre n'a pas de grand place dans cette affaire c'est-à-dire qu'on croit qu'on est libre bien sûr mais parce qu'on ignore simplement ce qui nous déterminer c'est parce que nous ignorons les causes qui me détermine que nous avons l'impression de choisir et de vouloir mais nous nous choisissons jamais nous ne voulons jamais nous sommes voulu d'une certaine manière et il faut savoir comment ces choses-là fonctionner quand on sait comment tout ça fonctionne alors on accède une certaine manière à la à la liberté ce que je vais tâcher de vous montrer. Cette morale il était il est aussi son transcendance pas la morale et l'éthique vous dis que c'est quand même le titre de cette ouvrage de spinoza l'éthique et c'est une éthique qui semble être sens moral c'est une réflexion qui se fait sur sur la question du bien et du mal mais qui ne propose pour du bon et du mauvais on verra avec spinoza mais qui ne propose pas de vertu ce n'est pas une éthique où on vous dit voilà ce qu'il faut faire voilà ce qui est bien voilà ce qui est mal voilà ce qui est récompensé voilà ce qui est puni c'est pas du tout dans cette logique la que il faudra penser on n'est pas du tout dans une logique que théologique on est dans une logique mécanique une espèce de physique des forces vous verrez qu'avec les passions les trois passion fondamental chez spinoza et bien on peut produire de l'attraction de la répulsion et qu'avec deux mouvements qui nous permettent de d'aller vers ou des vtc à l'élection ou l'éviction finalement on peut se mouvoir et cette mobilité que spinoza nous propose c'est le sens même de l'éthique donc c'est une morale sans transcendance. Il n'y a pas de punition rien à craindre que je disais tout à l'heure que le prix de la vertu dodi spinoza et bien c'est c'est la virtuel même pas besoin de chercher autre chose à la vertu donc puisque vous avez fait la vertu quelque chose d'autre aura lieu qui sera le salut quelque chose qui ressemble au salut des chrétiens non le fait que la vertu soit la vertu c'est bien suffisant. Est-ce qu'une morale kantienne enfin bon on est au 17e siècle est le suivant comme vous le savez mais il y a une espèce de pureté je dirais qui se suffit à elle-même il suffit de faire la vertu parce que c'est la vertu la récompense de la vertu c'est la virtuel mais bien s'il y a une faute à la déraison et bien c'est la déraison moi le même c'est d'être déraisonnable et qui suppose que nous sommes dans la déraison et que nous sommes donc dans la punition de sommes punis par où nous avons péché mais pas au-delà uniquement dans l'instant spur c'est-à-dire c'est une éthique de l'immanence sur la langue. Ne pas jouir de sa tranquillité d'esprit. On n'est pas d'être heureux de ne pas connaître la quiétude ou la béatitude être dans la tranquillité comme dit paix soit pour utiliser un concept de ps3 et bien voilà la photo tu vois le péché majeur et cardinal vous passez à côté du réel bien c'est bien suffisant pas besoin d'aller chercher d'autres punitions au-delà du monde en de sa du monde ou dans ses fameuses arrière qui n'existe pas.