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Sartre et ses indignations selectives

Je voudrais mettre en perspective une ou deux citations de jean-paul sartre pour qu'on puisse savoir vraiment qui est ce personnage. Au-delà de la légende une légende du personnage qui travaille pour la libération des peuples pour la liberté qu'est-ce que du côté des opprimés toujours tout le temps grande conscience de gauche grandes figures de gauche toujours proche du prolétariat défenseur de la classe ouvrière et cetera et cetera ça c'est la légende c'est la mythologie. Il y a du texte et j'aimerais pouvoir. Vous en lire un c'est un entretien que sartre donne à biseau. Dans un journal qui n'existe plus de 10 appeler actuel et donc il dit à jean-françois bizot en février 1972. La révolution c'est ça qui parlent la révolution implique la violence et l'existence d'un parti plus radical qui s'impose au détriment d'autres groupes plus conciliant s'agissait l'époque de penser mais c'est c'est le c'est le massacre d'un village par le fln sous prétexte que ce village supporter le mouvement national algérien c'est-à-dire un mouvement indépendantiste qui était pas sur les positions du donc le fln massacre totalement un village de plus de 300 habitants genre d'oradour-sur-glane si vous voulez ou le fln et gorge et gorge et gorge et gorge la totalité d'un village plus de 300 personnes femme et enfant. Ça ne gêne pas sartre. Ça ne gêne pas les défenseurs du monde en parle jamais et jamais question de chez ces gens-là qui ont des indignation sélective qu'on soit on dit l'indépendance de l'algérie sans l'élimination du mn à part le fn et comment reprocher sa violence au fln quotidiennement confronté pendant des années à la répression de l'armée française à se torture et à ces massacres. Il est inévitable que le parti révolutionnaire en vienne à frapper également certains de ses membres je crois qu'il y a là une nécessité historique à laquelle nous ne pouvons rien mais nous on est en 1957. Tardivement tardivement mais tu n'as pas encore pris position à quel moment il intervient dans ce conflit. Quand brochet nous dit que camille voulais la guerre on se demande qui voulait la guerre dizaine de référence qui nous permet de savoir que camille veux la paix une dizaine de référence qui nous permet de savoir que sartre défendre la guerre la peine de mort le terrorisme les égorgement et cetera et sidérant de dire sous la plume sartrien que celui qui veut la guerre c'est albert camus. D'un côté il y a maurice audin jeune mathématicien brillant génial tu n'as pas fini synthèse mais qu'il est suffisamment avancée pour que ses amis puissent devenir posthume le finir pour lui qui est défenestrée par les soldats de l'armée française c'est une honte et c'est vrai c'était une honte. La torture de l'armée française n'est pas défendable odin defenestré ce n'est pas défendable mais d'un autre côté quand djamila boupacha par exemple pose une bombe et tu des enfants et que avec d'autres amis et considère effectivement qu'on peut faire exploser des bombes dans des cafés et faire des victimes dinno santé surtout des enfants là pour le coup vous avez d'un côté aussaresses tortionnaire qui est un bourreau nazi et puis de l'autre côté vous auriez djamila boupacha qui est une héroïne de la résistance. On va revenir sur ce schéma qui consiste à dire qu'il y a des occupants des résistants des collaborateurs et qu'il faut justifier l'épuration mais pour camus les deux choses sont semblables il ne défend pas plus aussaresses qui torture que djamila boupacha qui pose des bons ni l'un ni l'autre ne trouve grâce à ses yeux. Sartre lui il défend la peine de mort les choses ne sont jamais dit clairement mais ça défend la peine de mort. Jean-françois bizot dont je vous parlais tout à l'heure journalistes actuelle pour cette question à jean-paul sartre toujours en 1972 dans le journal sans parler de combat de rue action à force ouverte vous restez personnellement un partisan de la peine de mort politique ? réponse. De jean-paul sartre. Oui. Dans un pays révolutionnaire où la bourgeoisie aurait été chassé du pouvoir les bourgeois qu'il faut montrer une émeute ou un complot mériterait la peine de mort. Non que j'aurai la moindre colère contre eux il est naturel que les réactionnaires agissent dans leurs propres intérêts un régime révolutionnaire doit se débarrasser d'un certain nombre d'individus qui le menace et je ne vois pas là d'autres moyens que la mort. On peut toujours sortir d'une prison les révolutionnaires de 1793 n'ont probablement pas à se tuer et ainsi inconsciemment servi un retour à l'ordre puis à la restauration.