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Reflexions sur la justice Ni pardon, ni talion

Donc dans un premier temps ce texte qui s'appelle ni pardon en italien 2009 ou il considère que le délinquant et la victime d'un système et que le délinquant n'est pas coupable. Mets le système est coupable on s'acharne sur un individu qui n'es coupable de rien le coupable est une victime et la société qu'on prétend victime et coupable c'est une inversion des valeurs. La société cherche des boucs émissaires. Et elle trouve des individus qu'elle investit de toute la négativité et pour que ça arrive de toute la vindicte pour pouvoir continuer à exister. Ce que veut la société se sont d'homéostasie te dire il faut qu'elle dure comme elle et il faut qu'elle continue à être et pour qu'elle puisse continuer à être il lui faut punir des individus en disant que font coupable de du forfait que quand le reproche donc on a câble l'individu qu'on aura transforme en bouc émissaire simplement parce que il s'agit de sauver la société. L'adresse de volkswagen est extrêmement simple il dit la justice crie haro sur un coupable et ne touche pas au système qui incite à la malfaisance. Entendu il y a il y a de la méchanceté mais on attaque celui qui est victime de la méchanceté mais jamais le système qui produit cette méchanceté ce que voudras raoul vaneigem c'est justement d'attaquer la société le système qui produit la méchanceté on considère que le capitalisme c'est la racine de la méchanceté c'est la racine de la négativité qu'il suffit de l'arracher cette racine pour régler définitivement le problème on s'acharne sur un petit bonheur de mobylette dans dans les banlieues et en même temps on est pareil le grand vendeur d'arme. Et de fait on a tous les jours la possibilité de constater que ce sont les petits délinquants qui se retrouve à la barre du tribunal et qu'on épargne la plupart du temps les vendeurs d'armes qui la plupart du temps opinions sont décorées par les présidents de la république successifs c'est cela on y touche pas. Dis on stigmatise le petit empoisonneur de sous-préfecture un petit brun qui va tuer une ou deux personnes et puis en même temps on va célébrer les grands peur les gens qui ont commis des crimes de masse il donne le nom d'alexandre de césar de gengis khan de tamerlan de calvin de napoléon kissinger dans le nom que tu donnes. Quand le crime est commis individuellement il est pour chat c'est quand le crime est commis collectivement quand c'est un crime de masse et qu'il ait commis un crime au nom de la religion ou au nom de l'état au nom des intérêts du capital du capitalisme alors à ce moment-là d'abord on ne les critiques pas ces crimes mais ensuite on considère qu'il ne s'agit pas de crimes et que il s'agit de bravoure de grandeur de courage et d'héroïsme. La société donc crime ce qui me menace sont existent. C'est la thèse de l'année game. Il me dit que rousseau c'est véritablement une révolution copernicienne dans la pensée juridique et de fait il a raison c'est-à-dire que le christianisme nous dit il y a une liberté à l'origine il y a un libre arbitre. Et de fait si aujourd'hui en france il n'y a pas de il y a pas de souci dans les prétoires n'empêche que le crucifix il est bien présent dans ce qui constitue l'ontologie du code civil ou du code pénal tu as dire qu'on considère que nous sommes libres que nous avons le choix et qu'on a le choix entre le bien et le mal si on choisit le bien c'est bien on est décoré le si on choisit le mal c'est mal on est puni le châtiment la punition le rachat l'expiation la pénitence tout ça participe d'un arsenal chrétien qu'on nous présente comme une vérité éternelle nous aurions le choix et c'est parce que nous avons le choix qui nous aurions doté d'un libre arbitre que nous sommes coupable responsable punissable donc exécutable. Il n'y a pas de libre arbitre a priori il y a des déterminisme sociaux il y a des déterminisme sociologique. Ce n'est pas la même chose d'arriver dans une famille bourgeoise et intelligente cultivé riche dans laquelle on mange à sa fin dans laquelle on apprend à parler correctement le français ou d'arriver dans une famille du tiers-monde où il y a de la misère de la pauvreté la violence de la brutalité de la prostitution la liberté n'existe pas avec un l majuscule ina existe des conditions d'existence particulière d'individus plus ou moins libre. C'est parce que la société veux justifier son arsenal répressif qu'elle a besoin d'une délinquance qu'elle invente c'est-à-dire qu'il n'y a pas de délinquance a priori mais il y a à posteriori l'invention d'une délinquance par une société qui a besoin de justifier les instruments qui lui permettront de réprimer cette délinquance pour te dire que on ne pourrait pas la police parce qu'il y aurait des délinquants mais on crée la police et pour justifier l'existence de la police on explique qu'il y aurait des délinquants. Nous dit que tout ça est construit sur la leçon de mort la justice préfère la punition le châtiment le bourreau la prison et que on pourrait construire la justice sur la leçon de vie. Il y aurait à ce moment-là une préférence donner à la prévention à l'éducation ou à l'instruction. Vous voyez que aujourd'hui c'est peu ou prou une ligne qui partage la droite et la gauche. Murray d'un côté la droite qui nous virer d'une espèce de péché originel on a un libre arbitre on est coupable on est responsable on est punissable donc il faut un arsenal répressif la police la gendarmerie la prison et puis c'est ainsi les hommes sont comme ça ils sont comme ça toujours il faut faire avec et puis de l'autre côté une espèce dire énigme consiste à voir le bien à part ou de gauche qui consiste à dire la société méchante c'est elle qui produit les deux ne sont pas des coupables ils sont des victimes et il faut prévenir plutôt que guérir.