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Les limites d'une morale

Merci d'être là pour cette nouvelle séance consacrée à vladimir jankélévitch. Et je souhaiterais que nous puissions aborder quelque chose de c'est subtil. Et voilà pourquoi je vais consacrer trois séances à ce sujet des questions subtiles de la vision le comme ça. On le sait le mot existe depuis que claude lanzmann en a fait le titre d'un film fameux. Qui avait pris le le paris ou le parking. De raconter la joie sans image de considérer que tout ça se faisait autour d'une absence d'image et lanzmann a même dit que si d'aventure. Trouver un jour des images de gazage. Il faudrait détruire ces images. Donc c'est une esthétique tout à fait particulière celle de lanzmann qui consiste à dire peu plus du livre peuple du verbe. Les juifs pense effectivement que le verbe vouloir dire. Et qu'il y a un moment où effectivement le verbe ne peux plus dire où ne doit plus dire c'est une option c'est une option philosophique. On peut ne pas partager cette option c'est mon cas. Je pense que tu dois pouvoir se dirait que c'est justement parce qu'on ne dit pas. Et que tout ça fabrique du refoulé au sens pas frauder du terme et au sens mécanique du terme si voulez-vous thermodynamique du terme. C'est une espèce de pression qui se trouve fait sur sur l'histoire et cette pression elle sort ailleurs. Il est aujourd'hui un discours sur la shoah. Je vous dis que le mot n'existe que depuis que que l'on s'en sert et il n'apparaît pas dans la pensée de jankélévitch qui lui préfère parler de de génocide il est vrai que. Choisis l'extermination des juifs comme si je n'avais été que. Détermination 18 comme s'il n'y avait pas eu d'autres extermination communiste en masson zig and homosexuel. Droit commun et cetera et cetera donc on va examiner assez finement j'ose espérer et c'est toujours sur le fil du rasoir qu'on va avancer sur ce sujet mais ce que sont les propositions de jankélévitch dans quelques textes. Qu'il aura publié bref mais suffisamment danse pour avoir constitué. Une petite devient d'une certaine manière vidéo logis déplacer dire à l'heure où on nous invite à renseigner la chômage donc c'est une bonne chose mais comment. Enseigner la shoah quand on a passé des années à dire que c'était impossible à enseigner. C'est aussi l'occasion que c'est un procès à charge pour jankélévitch à un endroit de jankélévitch pour lequel j'ai beaucoup d'affection et son génie est grand sa raison est très grande aussi mais c'est aussi une réflexion sur les limites. D'une théorie qui n'est pas praticable voilà quelqu'un qui passe sa vie à a théorisé la morale à écrire sur la morale qui n'écrit que sur la morale. Équipe quand il faut être moral ne sais pas être moral. Oui plus qu'un autre. Notamment sur cette question du pardon le règlement quand il quand il écrit sur ce sujet il y a plus les mots rares dont je vous ai fait une fois ou deux la liste on ne va plus non plus les références à la musique ça devient d'un seul coup monomaniaque d'un point de vue de la rhétorique et il est pas question d'aller chercher des musiques. La musique fait silence devant le génocide existe toujours. Je vous ai dit qu'il était ironiste et que c'est ce qu'il faisait sa sa patte mais cette ironie elle est évidemment extrêmement grinçante. Et le style pour le coup et direct et sans fioriture. Nick nous l'avait dit et souvenez-vous dans la dernière séance jankélévitch j'ai souscrit même après guerre alors qu'il fait un grand nettoyage de tout ce qui est allemand je te l'avais dit ou tu penses et autobiographique et de fête on le voit bien sur la question du pardon quand on a été juifs de gauche résistant pour chasser et cetera et cetera il est bien évident que quand on prend sa question du pardon. Concrètement peut être un philosophe mais effectivement il s'agit de penser concrètement la question du pardon est très précisément non pas du pardon en l'air comme ça après majuscule mais du pardon des criminels. Les crimes nazis sont-ils impardonnable. Il part de son sentiment et on voit bien que il ne veut pas pardonner. Il argumente évidemment avec tout ton talent sophistique qui est très grand et je le dis sans son mépris c'est un c'est un virtuo dans l'art de parler et d'écrire de développer une pensée l'ironie la subtilité effectivement il qu'on veut que tout ça pour sa démonstration mais voilà quelqu'un qui après avoir écrit sur parti tu mens tout ce qu'il faisait les sujets de de la mort à la mauvaise conscience le mensonge le mal la méchanceté la fidélité la sincérité l'humilité la charité l'équité la modestie la justice le plus rien plus à la tentation l'hypocrisie mais aussi le pardon consacre un livre pardon en 1967. Et bien voilà quelqu'un qui après avoir pensé tout ça se trouve un peu gros jean comme devant quand il s'agit de devoir lui-même pardonner. Il confond sa pensée à l'épreuve des faits et c'est là d'une certaine manière qu'on voit ce que vos pensées. C'est important dans la philosophie c'est qu'elle permettre des actions. Des comportements c'est quel produit des effets et lui-même il souscrit au départ il considère que penser la morale d'intérêt que si on pratique la morale théorisé la morale n'aurais aucun intérêt sinon ne devait pratiquée dans sa vie quotidienne le pardon l'humilité la charité et ce indépendamment de dieu. Mais vous je vous ai dit que dieu était n'existait pas et que on pouvait pas non plus dire qu'il était au qui n'existait pas et que on fait l'économie de dieu dans la pensée de jankélévitch mais en même temps il veut une règle du jeu parce que sans règle du jeu c'est là c'est la sauvagerie complète. Si une philosophie qui terrorise le pardon en nous disant qu'il est nécessaire débouche sur une impossibilité pratique de pardonner chez celui qui la formule alors ça pose la question de la validité de cette philosophie philosophie n'est pas viable à quoi bon cette philosophie. Il est bergsonien vous en souvenez il démarre de personne même s'il ne reste pas personne a dit à plusieurs reprises dans les deux sources de la morale et de la religion n'écoutez pas ce qu'ils disent regardez ce qu'ils font. Qu'est-ce que tu dis c'est une phrase extrêmement simple et extrêmement intéressante. Si on fait ça avec les gens autour de vous allez voir ça tombe comme des mouches. On peut je parle même pas de politique mais je parle juste des gens qui qui sont dans votre vie n'écoutez pas ce qu'ils disent regardez ce qu'ils font. Dans un autre ouvrage la vieille œuvre de félix ravaisson putin philosophe du 19e les idées réellement viable en philosophie sont celles qui ont été vécu d'abord par leurs auteurs vécu c'est-à-dire appliquée par lui personne toujours. Et puis cette citation de nietzsche qui est aussi dans cet esprit là je pense qu'il y a beaucoup de personnes aussi et un travail qu'il faudrait faire ma femme avant personne que j'écris dans les considérations intempestives donc de jeunesse j'estime un philosophe dans la mesure où il est en état de donner un exemple. Il le pense aussi bien sûr.