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Qu'est-ce qui est monstrueux

Günther anders réfléchis à la question de la monstruosité quand il y a-t-il monstruosité et il nous dit quand il y a volonté de détruire de manière industriel des millions de gens quand il y a des gens pour réaliser ce projet dès que des hommes renoncer à leur honneur à leur dignité à leur humanité ou à leur arbitre de leur libre arbitre pour contribuer à cette idée. Günther anders ne pense pas pour penser le passé ça ne m'intéresse pas de penser le nazisme pour le nazisme ça l'intéresse de penser le nazisme pour comprendre aujourd'hui et demain ce qui peut revenir et vous verrez sous quelle forme selon günther anders il faut se mettre dans la position et qui devrait permettre que ça ne se répète pas ce qui a eu lieu peut ne pas avoir lieu à nouveau il ne dépend que de nous que nous nous interdisons l'éternel retour de cette négativité et pour ce faire il faut penser la négativité aller aux racines de la monstruosité et proposer une généalogie du mal. Donc généalogie philosophique généalogie raisonnable généalogie rationnelle généalogie sûrement pas métaphysique encore moins théologique et sûrement pas judéo-chrétiennes pas question d'aller voir du côté de la bible du côté du talmud ou de notre religion et pour essayer de penser pourquoi le mal et là il nous dit le mal qu'il est compréhensible ici et maintenant dans une configuration particulière la racine du mal elle est à chercher dans la place que prend la technique de notre civilisation technologique. Notre monde est devenu énorme il a cessé d'être le nôtre dis il écrit ce que nous pouvons faire désormais et ce que nous faisons donc effectivement est plus grand que ce dont nous pouvons nous faire une image. Ici l'analyse qu'il effectue pour essayer de comprendre comment on peut faire le mal laisser faire le mal contribuer au mal quand on a été impliqué dans ses aventuriers un décalage entre ce que l'on fait et ce que l'on peut se représenter. On a dit on fait mais en même temps on arrive pas à se représenter ce qu'on fera notre faire excès de notre répéter représentation pardon de se faire notre capacité à faire et illimité mais en même temps notre capacité à penser se faire et elle limité on ne conçoit plus ce que l'on peut déchaîné. Fais n'importe quoi n'importe comment parce qu'on ne pense pas ce que l'on fait et c'est justement ce défaut de penser qui nous conduit dans cette configuration d'être des acteurs de la négativité. Nous avons perdu notre capacité à concevoir apercevoir mais aussi à ressentir le mal qu'on se voit percevoir ressentir le mal et il écrit nous deux noms des analphabète de l'émotion devant des informations trop grande pour nous. Il dit nous sommes froid insensible impassible imperturbable devant ce qui est excessif et démesuré et voici ce qu'il écrit 6 million demeure pour nous un simple nombre tandis que l'évocation d'une dizaine de tu auras peut-être encore quelques résonance en nous et que le meurtre d'un seul homme nous rempli d'effroi. Et de fait ça se mesure tous les jours dans les chez tout un chacun quand on entend des informations qui nous explique que notre voisin a été poignardée et ça nous effraie alors que 10000 personnes qui sont envahis par une coulée de boue en chez nous ça ne nous impressionne pas plus que ça. Et de fait il a raison de dire que ce que nous ne pouvons pas qu'on se voit nous ne pouvons pas le pense et ce que nous pouvons pas concevoir ne le ressens ton pas est par définition on est dans un état particulier celui d'être des analphabète de l'émotion pour utiliser son expression il y a une une autre racine au monstrueux nous dit-il c'est l'insuffisance de notre sentir. La triple source du mal de la répétition du mal du fait que nous puissions consenti romane et bien c'est l'incapacité à concevoir l'incapacité apercevoir l'incapacité à ressentir dans cette configuration particulière nous perdons tu sens de responsabilité en ce sens à auschwitz et c'est le sens de cette séance et puis hiroshima c'est le sens de la science vivante signifie la fin de l'humanité. La généalogie elle est donc là la technologie qui fait que entre notre faire et notre capacité à nous représenter le faire il y a un hiatus il y a un fossé absolument impossible à combler.