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L'ami de soi-meme-I-Critique de la dispersion

Qu'est-ce que ça veut dire être l'ami de soi-même comment est-ce qu'on devient l'ami soi-même. Je vais vous proposer une petite théorie de cette pensée nietzschéenne et puis la séance suivante sera consacrée à la pratique. De cette vie là et je vous montrerai comment nietzsche a tenté d'être là mais du même comment il est devenu l'ami du mal avec qui lave les dents et homo la casuistique de l'égoïsme je vous dirai ce que la casuistique de l'égoïsme dans la séance prochaine mais là je voudrais vous dire comment on peut devenir l'ami soi-même. Première chose il faut garder ses forces intact éviter de se disperser ça suppose donc c'est que vous puissiez vous concentrer sur vous-même que vous sachiez et quelle est la vérité de la volonté de puissance et que vous évite y ait de partir dans toutes les directions et que vous perdiez vos forces que vous dispersez vos forces à vouloir autre chose que ce qui est vouloir autre chose que ce qui est dans un monde où la nécessité fait la loi dans un monde où la fatalité fait la loi c'est perdre son temps c'est se jeter la tête la première sur un mur ça ne produira aucun effet il faut d'abord conserver ses forces intacte il faut souhaiter multiplier ses forces pour se faire. Espèce de théorie et il nous fait l'analyse l'anatomie de la pitié et de la compassion là aussi il y a eu des malentendus chez nietzsche sur cette partie-là de son alors parce que effectivement quand il fait la critique de la pitié où vous imaginez bien comment des nazis peuvent dire et bien soyons sans pitié il agit en moraliste du grand siècle nietzsche c'est-à-dire en la rochefoucauld en la bruyère à tous ces gens qui sont des démonteur sublime des passions humaines la rochefoucauld il n'y a que de l'amour. Et quand ils nous disent à la rochefoucauld il est cruelle c'est ça la cruauté à laquelle nous invite nique ta dire à éviter de croire à des fictions à éviter de prendre des vessies pour des lanternes à croire par exemple que la pitié existe que la compassion et il n'y a pas de pitié dans la nature il n'y a pas de compassion dans la nature nous dit alors le problème tu vas savoir si c'est bien ou c'est pas bien c'est comme ça. Vous croyez vous avez de la pitié par exemple pour quelqu'un et bien ce moment-là ce qui est en jeu c'est de l'amour propre c'est l'amour de vous-même quand vous manifestez de la pitié en droit d'autrui ce qui vous fait jouir c'est que vous soyez un homme bon ou une femme bonne que vous soyez un être généreux qui vous intéresse dans autrui ce n'est pas autrui c'est qu'il soit le prétexte à votre jouissance personnel c'est qu'il soit le prétexte à la révélation de votre volonté puissance la volonté de puissance se manifeste dans l'expression de la pitié dans la piscine il y a pas de pitié dans la pitié il n'y a jamais que la jubilation de celui qui manifeste sa volonté de puissance et la même chose avec le personnage qui demande la pitié le personnage qui vous interpelle dans la rue et qui vous demande de l'argent qu'est-ce qu'il me fait il est cruelle nous il est cruelle parce qu'il vous renvoie à votre culpabilité il vous invite à donner si vous donner encore une fois vous êtes cruel parce que vous êtes vous-même et vous vous servez d'autres mais si vous me donnez pas vous pouvez vous en vouloir de ne pas donner aux considérant que vous n'êtes pas bon et que ce portrait de vous-même vous va pas et vous avez une espèce de autopunition houde autoflagellation il fait il fait trois pas en arrière et vous allez donner 1 € quand même mais nique fait l'analyse de la compassion il fait l'analyse de la pitié et il nous dit il faut savoir comment ces choses-là fonctionne et quand il en fait la critique pitié et compassion ça n'est pas sur le terrain de la morale moralisatrice. Il n'aime pas ce qu'ils appellent la morale in l'espèce de toxines qui sont produites par la morale chrétienne il se contente de décrire le sipo matador où la psy pour mettre dehors enfin dont je parlais tout à l'heure elle est par-delà le bien et le mal cette liane elle ne fait ni le bien et le mal elle ne vit qu'une seule chose la canopée le sommet de la forêt parce qu'elle veut jouir de la lumière et viens nous c'est exactement la même chose on est exactement dans la même logique et quand on est dans la pitié quand on est dans la compassion et bien on ne donne pas ce que l'on croit donné on est le jeu le jouet il faut encore de la volonté de puissance. Il y a un paragraphe de par-delà bien et mal qui a beaucoup servi aussi aux critiques de nietzsche paragraphe 259. Il nous dit nietzsche vivre cette essentiellement dépouiller blessé dominer ce qui est étranger est plus faible le prix mais lui imposer durement sa propre force l'angle au beurre et au moins au mieux l'exploiter alors évidemment. Si vous sortez ça du contexte qui est le contexte ontologique qui est le contexte métaphysique et que vous imaginez que ça peut être une invitation à dépouiller blessé dominé ce qui est étrange et faible vous imaginez les conséquences vous imaginez les catastrophes je voudrais ouvrir une parenthèse pour vous dire que ce même texte allemand et traduit par maurice de gandillac lecture que je vous donne gandhi à traduction de il nous dit qu'il faut dominé ce qui est étranger faible et genre y a le vert ça donne subjugué l'étranger et le faible vous imaginez bien qu'avec une traduction qui vous invite subjugué l'étranger le faible vous avez la possibilité de nasif yeniche tout de suite quand vous dit qu'il faut donner ce qui est étranger est faible je vais vous renvoyer pas un étranger ou un personnage qui serait faible s'agit de ce qui est l'étrangeté de lettres ou la faiblesse et qui se trouve dans lettre de la volonté de puissance sur quoi je travaille puisque on est sans cesse sur le territoire ontologique et métaphysique oublions donc quand tu parles qu'il y aurait la possibilité de le penser de morale en termes de morale moralisatrice tout ça pour être bien au coup ça pourrait être mal on est je vous le redis par-delà le bien et le mal et on y peut rien.