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La maladie et l'oeuvre

Voyons comment dans un certain nombre d'ouvrages il théorie du mois il aborde la question de la maladie comment il en fait un objet philosophique vous savez que j'ai souvent tendance à dire qu'il n'y a pas pour moi des questions philosophiques et des questions qui ne le serai pas mais qu'il y a des traitements philosophique de toutes les questions possibles la grande tradition philosophique considère que la raison le temps la liberté terrain ça c'est vraiment du sujet philosophique en soi mais que notre sujet ne le serai pas la maladie par exemple moi je crois l'inverse que tout tu es susceptible d'un traitement philosophique qui est que la maladie à l'évidence est susceptible du grand traitement philosophique puisque nombre de philosophes ont été des sismographe extrêmement extrêmement précis justement parce qu'il y avait une fragilité corporelle qui fait en même temps la la force. De la pensée du personnage d'abord dans un livre qui s'appelle vers d'un philosophe vers parce que c'était un œil de problème c'est un texte dans lequel vous montre comment classique c'était une plaque pour une croisière il m'embrasse et on est vraiment dans la poésie classique même si dans un problème de l'esthétique contemporaine en l'existence du vers libre pas trop l'occasion de s'attarder sur la question est est-il qu'il apporte a écrit deux ou trois ouvrages important sur la question de l'esthétique il y a une esthétique de jean-marie guillot mais c'est de la vitalité. Des considérations sur la littérature pas grand-chose sur l'art des choses sur la poésie et qui sont autant d'occasions de proposer une esthétique vraiment alternative ça c'est pour ça que la question esthétique intéresse sujet pratiquement inédit sur ce terrain-là il nous dit que la poésie est pour lui une chose plus philosophique que la philosophie chose qui met en rogne évidemment les philosophes de profession mais qui crée aussi une communauté c'est évidemment une pensée que tu partages avec guillot cette idée que il y a la philosophie des professeurs la philosophie des philosophes de profession et sartre le reprochera même à came eu cette idée que quand on n'a pas été philosophe professionnel tu as dire formé par l'école normale supérieure on n'est pas un philosophe et qu'on est pas habilité à lire la philosophie où les textes de philosophie. Page extrêmement violente de sartre contre camus disant qu'il n'a pas compris la question du cogito parce que du coup j'étais au cartésien parce qu'il n'avait pas fait normal ce n'est pas cette vieille idée que il y aura des philosophes de profession avec leur jargon et puis de l'autre côté des philosophes artiste pour utiliser l'expression de nietzsche et des philosophes artistes qui sont capables d'écrire une belle prose ou éventuellement des vers dans une poésie une poésie extrêmement honnête il faut pas la mettre en perspective avec les grands poètes de l'époque parce que il paraîtra petit mais c'est une façon pour lui le dire un certain nombre de choses qui relève de la philosophie donc il n'y aurait pas une philosophie de l'autre mais il y a un traitement de philosophie voir ce qu'il paraît il lut à l'époque. Contre une manie qui est celle de l'art pour l'art faudrait faire de l'art parce que ce serait la peu importe le fond la forme suffirait et de fait il y aura un lignage dans la poésie qui t'a dit naza c'est triomphant aujourd'hui une poésie incompréhensible extrêmement obscur d'entrée temps qu'elle est profonde parce qu'elle est obscure pas donné de nom enfin on peut en donner si vous insistez puis vous avez une autre tradition. Plutôt sa litière à préférence tel de wit man par exemple et qui est une poésie de la sensibilité d'une poésie de l'immanence de la nature une poésie du monde de la vérité du monde et puis surtout de la fluidité parce que vous avez d'un côté la poésie de l'art pour l'art qui ne communique pas qui est assez narcissique et gothique de l'autre côté une poésie whitman par exemple une poésie qui elle communique se propose de communiquer avec nous quand on abordera la question du style ainsi parlait zarathoustra. Et dans certains poèmes de guillaume il est question de fatigue physique de souffrance de sueur de lassitude d'ardeur qui fait défaut il parle à maman de son cœur flétrie d'un jeune garçon à cette époque-là il parle de ces migraines ou des douleurs dans 60. Dans un petit poème qui s'appelle le le problème d'hamlet il nous fait part d'une expérience existentielle qui a été la sienne quand il avait 15 ans. Et qu'il a appuyé un moment une pointe de compas sur son cœur en disant j'appuie j'appuie pas. Je suis soucieux de ce qui se passe après la mort je m'interroge sur ce qui arrive quand on a quitté ce monde où qu'on est en train de mourir est-ce que je passe à l'axe que je ne passe pas à l'acte qui me manque de doute il décrit la mort j'en avais faim et soif et je l'aimais plombier le personnage qui écrit ce genre de chose a 15 ans et puis y renonce. Et puis nous raconte qu'ils sont la cause dans le jardin donc cette espèce de proximité du jeune garçon qui s'en va courir dans le jardin et en même temps de l'homme quasi constitué d'un point de vue existentielle qui se pose la question du suicide en se disant mais après tu après la vie il y a un mystère et si je veux dans 2 secondes je saurai ce qu'est ce mystère là il consacra une partie de sa coupe de bien réfléchir à cette question et vous verrez qu'ils reposent une solution qui est assez singulière pour envisager le post mortem. Il écrit également en dehors de verdun philosophe dans son livre majeur esquisse d'une morale sans obligation ni sanction manou vache qui date de 1885 ça c'est la réputation du bio quand vous parlez de la plupart du temps on connaît pas et quand on connaît on parle de l'excuse une obligation livre lui parle comme je vous disais tout à l'heure livre lui également par copine qui a un moment important dans l'histoire de la philosophie kropotkine écrit un livre s'appelle les tiques dans lequel il y a des passages extrêmement intéressant sur guyot qui est bien vu mais il n'a luc le guyot de l'excuse une morale sans obligation ni sanction et moi je vous proposerai une lecture de l'oeuvre complète et que c'est un moment particulier dans sa pensée mais que quand on lit la totalité de son œuvre et bien on pense tout à fait différemment la fameuse esquisse d'une morale sans obligation il sanction simplement 1885. C'est très exactement c'est quasi contemporain de la ça me stresse pas sûr de savoir qui a été écrite i'm a été écrite à l'automne 1886 à rue de tabac près de gênes c'est du mois la date que tu nous donnes et il y a dans cette préface des choses géniales sur lequel je reviendrai pas ce que je pense qu'il y a une vraie rupture dans l'histoire de la philosophie à partir de cette préface là et je vous dirai pourquoi quand comment mais il y a déjà la même chose où il y a aussi la même chose chez guyot dans deux ou trois pages très bien écrite c'est une très belle pro soit ils n'ont pas de problème mais de la pose il est très très clair avec parfois des belles métaphore et il theories j'imagine theories la question de la douleur de la souffrance à dire c'est une autobiographie c'est une réflexion sur la question de sa propre souffrance et qui génère une méditation sur un la souffrance et sur la douleur il nous dit dans ces quelques pages que un jeune qui dispose de sa vitalité a vraiment toutes les peines du monde à pouvoir penser une vitalité déclinant tu chancelante l'expérimentation de la mortalité de ce que heidegger appelle lettre pour la mort de les êtres pour la mort et bio nous dit c'est difficile quand on est jeune de pouvoir appréhender cette question la qui est pourtant la question essentielle la question existentielle les fondamentalement existentielle le malade des cours nous lie t-il dans la maladie qu'il est dominé par plus fort que lui et l'expérience de cette force qui nous dominent et une expérience extrêmement intéressante on s'aperçoit qu'on est pas le centre du monde qu'on est pas au sommet du monde qu'on est dans le monde et que quelque chose de plus que nous nous peut être ce que nous sommes la douleur elle est donc la grande inspiratrice je peux faire durer le génie musagète celui qui génère les muses la grande inspiratrice de la création de l'invention de la pension de la réflexion pour le philosophe. Dieu nous dit que l'affection supprime la force de se battre te dire que vous ressentez la douleur maintenant vous ressentez que vous n'aurez pas la force de combattre cette douleur d'une théorie de l'épuisement d'une théorie de la fatigue qui nous propose et qu'il nous fait et on verra que quand il a vécu cette fatigue expérimenté cette fatigue théorisé cette fatigue il proposera philosophique israël exact antidote à cette fatigue là puisqu'il ne proposera une philosophie la force de l'affirmation une philosophie de la vitalité. L'approche de la mort nous dit il est l'enseigne la facticité de la vie ça paraît évident quand on le dit comme ça mais ça ne paraît pas forcément quand on a un linge de guyot quand il écrit le ski d'une morsure obligation ni sanction on a l'impression qu'on est éternel qu'on est immortel que le corps répond qu'il obéit à la moindre des sollicitations et puis avec la maladie on découvre que non que ça ne fonctionne pas comme ça et que la vie est un bien extrêmement précaire plus vous expérimenter la précarité de la vie plus ça devient un bien précieux plus aller en faire quelque chose d'essentiel et vous verrez que infine quand il faudra ramasser l'ensemble de la philosophie de guyot on fera la ramasser sous le signe de la vie c'est une philosophie de la vie philosophie de l'amour de la vie de la célébration de la vie il nous dit qu'il faut faire aussi dans ce type de maladie l'expérience de la dégradation de la dissolution graduelle du corps en a une progression de la maladie qui est inéluctable et qu'il est intacte la conscience. On va pas rejouer le l'opposition entre l'âme et le corps entre l'esprit et puis la chair mais il y a une partie en soir la conscience est à la capacité à réfléchir réfléchir intellectuellement sur soi sur ce qu'on est sur sa nature cette capacité là elle n'est pas endommagé par la maladie pendant que le corps disparaît et pendant que le corps c'est frites et bien vous avez la conscience qui a l'éclair et lucide nous dit bio. Cette maladie de temps en temps. Elle est récurrente électronique mais de temps en temps dans l'impression qu'elle disparaît et on a l'impression que on va on va reprendre du goût à la vie où on reprend du goût à la vie on se dit que peut-être il y aura une rémission peut-être même qu'il y aura une guérison totale et pourtant on sait qu'il n'y aura ni rémission ni guérison est guillonneau dis souvent la rémission c'est le silence qui prépare le retour en force et en violence de la maladie qui pour le coup tu tapes encore plus brutalement encore plus violemment et les plus abîmé qu'avant c'est une expérimentation physiologique on la sent bien elle et biologiques et les physiologique et les psychologique elle est autobiographique et les l'occasion pour lui de savoir ce qu'est la vie. S'il y a une telle ou telle commentateur de rio pour nous dire que sa philosophie de la vie elle est étonnamment peu disert sur la question de la vie avec vivement n'es pas du genre à dire ce qu'est la vie bio il y a pas de longues dissertation pour nous dire le j'appelle vie ceci ou cela ensemble des forces qui résiste à la mort pour lui dire que quelque chose qui se défait qu'ils nous disent qu'il faut comprendre ce qui est véritablement la vie. Donc on a une réflexion chez guyot sur la vie qui est pour lui centrale cardinal il va faire de sa philosophie une philosophie de la vie et il va chercher. Pendant toute son existence à court existence il va le chercher à fonder une philosophie de la vie on verra que j'ai nique c'est très exactement la même chose avec la syphilis les maladies afférentes nausées vomissements migraine ophtalmique et cetera qui ne cesse d'affecter nietzsche des des son plus jeune âge dès son adolescence. Les hypothèses à vous proposer je vous ai tout à l'heure là dessus jusqu'à la disparition jusqu'à la mort avec aussi la généalogie d'une philosophie de la vie la dernière philosophie de nietzsche j'ai tenté qu'on puisse saucissonner je vous montrerai qu'on se donne pas qu'il faut penser la chose en terme de vitalité une métaphore chimique d'un arbre qui pousse dans la jungle et qui se frayer un passage vers la lumière une vie c'est toujours ça se fera rien face à je vais à la lumière et nous fabriquera sont sur homme pour répondre à sa vitalité défaillante c'est exactement la même chose chez guyot qui nous proposera une espèce d'homme solide et costaud à partir des réflexions qui sont les siennes et qui sont des réflexions d'autobiographie plus.