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La logique du devoir

Donc qu'est-ce qu'on fait des minorités et c'est la question votre question qui est une question passionnante est-ce qu'il faut considérer que la minorité n'existe pas n'existe plus qu'elle n'a pas à se manifester quel à attendre les prochaines échéances électorales ou qu'elle a à faire du lobbying quel intervenir pour faire avancer ses propres idées où est-ce que au contraire il y a d'autres d'autres propositions alors pour le coup on pourrait dire il y en a une bien sûr c'est-à-dire que quand vous êtes investi du pouvoir ce que pense le général de gaulle, souveraineté populaire et vous êtes investi de la souveraineté populaire et bien vous êtes dans la logique du devoir est pas dans la logique du droit se dire que pour résoudre le problème des minorités et bien vous n'avez pas dire moi je suis président de la république alors on en parlera dans 5 ans et j'en ai rien à faire frais de douche et tout le tralala c'est ce qui me plaît moi dans la politique c'est de pouvoir être au-dessus de l'état au-delà de la loi j'en ai rien à faire non c'est comme ça que ça se passe aujourd'hui mais c'est pas comme ça que ça se passe dans une république romaine de gaulle je dirai parce que on considère que puisqu'on je dirai de cette espèce de d'onction parce qu'on a été jugé digne de se trompe si on peut plus l'air le peuple dit je vous donne le pouvoir vous disposez du pouvoir et bien il y a un mouvement de retour il n'y aurait que ça on serait effectivement dans une logique totalitaire on serait dans la logique de ce qu'un certain mitterrand avait appelé le coup d'etat permanent pour parler de la 5e république. Simplement ce qu'on n'oublie c'est que cette république dans ton a dit qu'elle était un coup d'etat permanent elle a été sollicité avaliser par le peuple qui a donné son accord et qu'il y avait un retour c'est-à-dire le personnage qui dispose du pouvoir dit la majorité miley je ne vais pas faire comme si la majorité c'était la totalité et j'entends ce que les minorités peux me dire ce que je peux faire pour elle et c'est une espèce de jeu qui fait que le président de la république au l'homme politique qui dispose de la de la souveraineté populaire et nationale et bien il a des devoirs à l'endroit des minorités pour les entendre ces minorités vous n'avez pas voter pour moi vous n'êtes pas d'accord vous êtes sur une position politique qui n'est pas la mienne peu importe nous sommes dans une logique de réconciliation nationale ils le font tous quand ils sont élus je suis devenu le présent tous les français se dit socialiste qui ont voté pour moi mais je suis le président de tous les français c'est le rpr mais je suis présent tous les français puis dès qu'on gouverne en sommes des socialistes des gens du rpr uniquement des gens de chambord et on voit bien il y a pas d'intérêt général le seul à te dire quelque chose qui allait un peu dans un sens singulier sais pas lire ou aujourd'hui qui nous dit si on veut faire quelque chose qui peut sembler la souveraineté nationale il faut prendre des gens à droite la gauche de société civile et cetera c'est une idée intéressante parce que elle prend en considération ce constat qu'on est bien obligé de faire le général de gaulle est éteint romain c'est un vieux romain perdu dans un siècle qui n'avait plus de sens de l'idéal romain le général de gaulle il avait dit voilà vous votez pour moi maintenant j'ai les pleins pouvoirs mais j'ai des pouvoirs pas pour faire n'importe quoi j'ai les pleins pouvoirs pour faire ce qui ce qui est bon pour la france et vous avez deux possibilités de me dire que vous n'êtes pas d'accord et moi je vous demanderai ce que vous en pensez c'est le référendum et ce sont les élections intermédiaire et le général de gaulle considère que quand on redemande au peuple. Ce qu'ils pensent du contrat qu'on a passé avec lui c'est du contrat social et si le peuple nous dit je ne suis pas d'accord avec vous alors on démissionne. C'est comme ça que les 5e la 5e république est constitué et c'est comme ça que général de gaulle à pratiquer quand il dit voilà en fait mais 68 je comprends on lui a reproché d'avoir mis du temps à comprendre il est allé à baden-baden il est revenu ça va il y a des gens qu'on a encore pas compris aujourd'hui donc on peut on peut prendre le temps d'un voyage en hélicoptère pour trouver la réponse à cette question il général-de-gaulle dit je dissout l'assemblée nationale se dire qu'il me faut un nouveau une représentation populaire et puis on va voir ce que c'est. Dissolution de l'assemblée nationale à l'assemblée nationale il aurait pu dire bon ça va le contraire renouveler il dit non il faut un deuxième contrat maintenant j'ai les moyens de gouverner mais il faut que vous me disiez que c'est moi que vous voulez moi général-de-gaulle personnellement je fais donc un référendum qu'on appelle un plébiscite dans ces cas-là général-de-gaulle dis un gros oui oui pour le référendum si oui pour moi non pour le référendum seulement pour moi auquel cas je vous restitue la souveraineté populaire. Vous connaissez l'histoire il avait préparé un référendum sur la participation je vous ai raconté l'histoire déjà et la droite a dit on va le faire tomber on va se débrouiller pour faire un référendum sur la régionalisation le général de gaulle c'est qui a perdu c'est qu'il a perdu quand viscardi oui mais ça veut dire non et quand on a la droite contre soi et la gauche évidemment contre toi on est mort lui dis je vais à la mort je vais à la marsa ce que vous avez voulu que je vienne la mort le référendum a lieu les français votre nom le général de gaulle dit demain à partir de midi ma démission prend effet et je m'en vais et je et je vous rends le pouvoir et je vous restaure le pouvoir. Donc c'est ça la réponse à cette question là c'est die il s'agit pas d'être gaulliste il s'agit d'être gaullien pas grand-chose à voir il s'agit de considérer que quand on a trouvé un mécanisme et la 5e constitution est pas mal voilà pourquoi moi je la défends contre certains de mes amis qui défendent la 6e et qu'il considère qu'il faudrait restaurer à retrouver le régime parlementaire c'est-à-dire le régime des parties c'est pas le régime du peuple il y a combien de noirs aujourd'hui à l'assemblée nationale combien de black zéro il y a combien de beurre zéro il y a combien de musulmans 0 il y a combien de vriller il y en a pas il y avait combien d'handicapés il y en a pas sur toutes les minorités qui ne sont pas forcément des minorités ne sont pas représenter à l'assemblée nationale il y a 20 % des gens qui ont voté pour le pen il y en a pas un député du front national à l'assemblée nationale qu'est-ce que c'est que tu as enlevé nationale qui ne représente pas la nation donc quand on donne du pouvoir à cette assemblée de politicien et qui ne représente pas la nation effectivement dans une logique de parti c'est normal que des parties défendre mais quand on est dans la logique de lien effectivement c'est-à-dire dans une logique rousseauiste michel debré quelques autres qui ont travaillé sur la constitution sont des gens qu'il connaissait très bien le ruisseau par cœur. Et tiens connaissez d'autres un quart schmitt notamment si je voulais te parler mais comme ils ont un quart schmidt qui lui a été le théoricien de l'état nazi ça ce sont des choses que personne ne connaît parce que il y a eu des gens qui ont travaillé à la constitution qui connaissait bien car schmidt qui lui-même été le théoricien de l'état nazi on fait pour revenir là-dessus si vous souhaitez simplement l'idée est intéressante et de dire. Il faut constituer une énergie il faut cristalliser l'énergie il faut concentrer une énergie et l'énergie c'est le peuple c'est le peuple qui dispose de cette énergie là il faut demander au peuple que cette énergie là il l'a cristallise il a donnie la confie à quelqu'un qui lui ne trouve pas quand il en est le dépositaire après les élections qui ne trouves pas que c'est un droit qu'on lui donne mais que c'est un devoir qu'on lui confère c'est un devoir d'être président de la république pas un droit à plein de gens qui considèrent quand on est au pouvoir tous les droits les avions le glam les matins et cetera et que c'est ça qui est intéressant et à ce moment-là le peuple ça n'existe plus les minorités encore moins donc l'intérêt. Et pour aller plus vite sur cette question là c'est de faire de telle sorte que avec des individus d'hiver on fasse une communauté mais que quand les individus se sont manifestés pour générer une majorité cette majorité fonctionne comme la totalité ce qui permet à un individu de disposer de cette majorité pour revenir vers les minorités en disant voyons voir quelle place on peut laisser au minorité de dire c'est un contrat permanent renouvelable qui nous permet de dire et bien voilà quand j'ai voté pour vous j'ai voté pour ces idées là vous ne respectez pas ces idées là et vous ne faites pas ce pourquoi vous avez été élu alors ça va pas il y a un problème tu le référendum je disais tout à l'heure que le référendum était des occasions de prendre le pouls du peuple en demandant si. Je pense qu'il saisit ce qu'il souhaite et puis les élections il est bien évident que dans la perspective du général de gaulle quand les échéances électorales qui sont calculées pour être à moitié du mans d'un sont défavorables parce que vous avez une majorité qui n'est pas la vôtre et bien vous mettez votre démission dans la balance avant l'élection en disant si je n'ai pas de majorité à l'assemblée nationale alors je m'en vais et je remets mon mandat entre les mains du peuple et on va voir on refait une élection aussi on me redonne un mandat je reste d'accord bien sûr mais en attendant la cohabitation ça n'a aucun sens dans l'esprit du général de gaulle aucun sens jusqu'à avait prévu lui en cas de commutation de se retirer à versailles pour vous dire il avait prévu ça il y a pas eu de cohabitation mitterrand a dit vous ne voulez pas de moi je reste et girac a dit vous ne voulez pas de moi je reste c'est très exactement antidémocratique antirépublicain totalement opposé à l'esprit de la constitution qui elle si vraiment on va voir comment il fonctionne et quand même un beau monument de philosophie politique je vous assure que la constitution 58 c'est pas du tout ce qu'on a dit dire la justification du coup d'etat permanent le bonapartisme le césarisme français le fascisme ou le on l'a dit beaucoup communiste qui à l'époque soutenez staline disais de du général de gaulle que tu es fâché quand même qui se fout de la charité mais si on est vraiment cette constitution de fonctionnement compris je crois l'article 16 je parle du contrôle de constitutionnalité parmi vous mais il y en a qui suppose que en cas de danger pour la nation effectivement ce moment-là on peut donner les pleins pouvoirs un chef de l'état qui considère la nation c'est pas pour que sarkozy risque d'être élu c'est c'est plus dangereux que ça a théoriquement on a les pleins pouvoirs parce qu'effectivement dans la logique du dictateur romain mets le dictateur romain c'est pas quelqu'un qui qui dispose des pleins pouvoirs pour disposer des pleins pouvoirs c'est quelqu'un qui disposent les pleins pouvoirs pour régler un problème une question extrêmement précise vous avez cette question là c'est un bazar total vous ne parvenez pas vous avez la possibilité de disposer des pleins pouvoirs parce que la république est en danger il s'agit de la vie de la survie de la république qui juste singulièrement la suspension de la république mais en même temps la suspension de la lui qui est prévu par la république pour sauver défendre la république donc c'est un mécanisme qui me paraît assez bien fait et qu'on peut conserver simplement il faut changer les hommes qui s'en servent parce que c'est plutôt de ce côté-là qu'il faut voir on a affaire à des gens qui ne sont pas des républicains la plupart du temps et qui oublie que cette constitution ai fait part je vous disais tout à l'heure un vieux romain qui lui avait lui plus tard et en même temps vivait dans une france qui s'allume qui imagine un peu romaine c'est pas vraiment le cas aujourd'hui c'est de moins en moins.