Quelques solutions epicuriennes et stoiciennes

Je vous en livre quelques-unes ce sont des vieilles recettes antique. À l'évidence quand on prend la philosophie antique elle pose le problème de la mort qui n'a pas bougé c'est toujours le même nous nous vivons plus longtemps nous avons un rapport différent à la douleur au la souffrance à l'évidence mais le problème est toujours d'actualité et pour un bon moment à l'évidence et ce ce problème étant toujours d'actualité les réponses qu'ils ont été donnés par les stoïciens et pas les épicuriens ou par d'autres espèces de sagesse sagesse antique de sagesse populaire antique ce sont des techniques qui sont toujours utilisable. Par exemple. Cette idée que la mort n'est pas un mal à proprement parler mais mal vivre et véritablement de problème je te dire que si vous oublié de vivre si vous ne vivez pas de votre vivant c'est vraiment ça qui est un problème véritablement autrement ce n'est pas passé votre temps à considérer que j'allais mourir tous les jours au quotidien ce qu'il pense de la névrose à proprement parler sachez que vous allez mourir n'en fait pas une évidence absolue vais considérer que ce qui est problématique c'est pas éventuellement la vie après la mort mais c'est la vie avant la mort il y a quelque chose avant la mort et tâcher d'en faire quelque chose le problème est à déplacer ce n'est pas le temps d'avoir à mourir qui est problématique de vivre en attendant ce ce moment extrêmement précis. Cette autre idée que nous trouverons chez chez les piqûres on avait déjà eu l'occasion d'en parler au moment on avait abordé la lettre à ménécée d'épicure qui nous dit très précisément bien la mort si si elle est là je n'y suis plus et à l'évidence ça paraît clair et si je suis encore là c'est qu'il n'y ait pas encore donc c'est pas seulement une espèce d'artifice de l'esprit qui consiste à dire mais tant que vous êtes là tant que vous êtes vivants tant que vous pouvez craindre la mort c'est que vous êtes vivants c'est que la vie est encore là donc ne craignez pas quelque chose qui n'a pas encore lieu ce qui aura lieu c'est plus tard c'est pour être rapidement mais c'est plus tard et c'est pas immédiatement c'est pas tout de suite il faut travailler le présent il ne faut être que dans le présent il faut habiter concrètement et sereinement le présent. Autre exemple qui part des données en celui dont nous nous procédons à celui vers lequel nous allons es montagne dit mais pas de crainte du néant ne parle pas dans cette hermelin d'une certaine manière il le dit un peu comme ça et pas de crainte du néant dont nous venons ne craint pas le nez d'où l'on vient c'est un angoissant de procéder du néant et de sortir de ce néant par une espèce de ko qui nous fait être ce que nous sommes dans dans ce monde vient de la même manière que vous ne craignez pas le néant dans vous procédez il ne faut pas craindre le néant vers lequel vous allez tu dis toujours pas de considération sur le paradis mais ce qui se passe après la mort c'est très exactement ce qui se passait avant la vie c'est la même texture ontologique je dirais métaphysiquement c'est très exactement la même chose donc aucune raison de craindre ce qui nous attend puisqu'il n'y avait aucune raison non plus de crâne ce qui ce qui précède et notre existence notre propre surgissement au monde. Autre exemple et c'est aussi une. Il faut remettre ça en perspective avec les pacs te dire savoir qu'on souffre quand même beaucoup plus à l'époque qu'aujourd'hui on souffre plus longtemps on souffre plus douloureusement s'il n'y a pas les les les musiques et tout ce qui existe aujourd'hui qui permet de mettre la douleur à distance montagne considère que la douleur c'est pareil où elle est là et elle est vraiment insupportable c'est insupportable et nous emporte et si elle n'est pas insupportable en revanche et bien elle est elle est présente on peut construire avec il suffit de travailler sur la question des représentations soit la mort vient vite et on la voit pas pas besoin de d'avoir à la grande soit ça veut dire qu'on est encore vivant voir la première expression on est toujours pas dedans donc éviter d'être ailleurs que dans le présent si vous savez habitez si vous êtes capable d'habiter réellement votre présent il y a pas de problème le présent c'est que vous êtes toujours vivant vous êtes toujours là vous êtes toujours dans la dans la présence au monde à l'évidence on pouvait on va pas faire des critiques de montaigne ne pas faire des critiques de ces idées antique on pourrait très bien dire que l'imminence de la mort ça c'est quand même chose qui peut contaminer le présent le ça peut être tout de même problématique que ce sont des artifices de langage et que ça peut ne pas suffire mais ça peut aussi ça peut aussi fonctionner c'est-à-dire de de faire de telle sorte que la douleur que la souffrance et on est dans une stratégie hédoniste la souffrance on puisse l'éviter en plus la mettre à distance en plus travailler sur elle puisque il est question que de représentation. Autre argument si si vous considérez effectivement que la vie de votre voisin peut-être le modèle ça déjà vécu plus longtemps que moi ou je ne suis pas bien je suis pas bien nager pour mourir je pourrais encore attendre un petit peu montagne 17 au regard de l'éternité qu'il faut regarder ces choses-là et au regard de l'éternité de toutes les villes sont à peu près semblables une année 2 année 10 ou 12 années de plus ou de moins dans une existence qu'est-ce que ça peut faire au regard de l'éternité une certaine manière aucune existence ne véritablement la nounou procès dans un élan nous retournons vers un autre mais en est quelle que soit la durée brève où l'on d'une existence regarde l'éternité c'est quasiment rien du tout j'espère que ça vous réconcilier avec la mort. Et que l'idée d'être un tout petit. dans un immense néant ça vous réjouis et que vous allez partir le cœur plus léger. N'empêche que regarde éternité puisque finalement rien de vraiment très important ce serait absolument ridicule dis montagne de demander une espèce de supplément dans le genre encore une minute s'il vous plaît monsieur le bourreau il n'y a pas de raison de faire de telle sorte qu'on puisse en vouloir encore un petit peu plus je suis qui a lieu ça suffit bien. Autre argument et ça aussi ça devrait vous réjouir ça concerne tout le monde donc on est éminemment démocratique sur ce terrain-là pas de gens qui vont taper tout le monde les grands les riches les puissants et misérable et cetera tout le monde est concerné et elle est la grande église à triss la grande niveleuse d'une certaine manière on n'est pas obligé de te croire non plus à ça parce que certains il y a il y accède quand même plus tardivement d'autres mais bon on va pas faire la critique on pourra la faire entre nous mais ce sont des arguments que les philosophes de l'antiquité mettre en place d'une certaine manière parce qu'il faut faire de nécessité vertuile qu'on a pas grand chose à faire d'autre devant la réalité de la mort que le travail est sur sur les représentations. Même chose si on considère que la mort et l'existence entretien d'une relation particulière et bien regarder ce que vous avez fait votre existence si vous avez bien vécu et bien votre vie et plein rien à craindre à la quitter ça aussi peut-être un paralogisme on peut dire mais j'aimerais bien ajouter tout de même un peu mais bon on considère que après tout si vous avez réussi votre existence rien à regretter et puis si vous l'avez raté pourquoi vouloir en rajouter encore un peu pas de raison de faire de telle sorte que si vraiment ça a été nul est catastrophique vous puissiez en remettre un petit coup ça suffit bien finalement voilà de bonne raison d'accepter la mort avec sérénité. Autre argument qui a à voir avec la naissance de l'espèce c'est quelque chose qu'on retrouvera plus tard chez chez quand cette idée que facile c'est pas une idée encore très présente à ce moment-là mais nous nous sommes des individus certes mais ce sont les individus sont tous inscrits dans une logique d'espèces donc imaginé à quoi ressemblera le monde si tout le monde refuser de mourir si une personne n'avait jamais laissé la place pour que nous puissions nous même surgir donc il y a des gens qui nous ont laissé la place et bien il faut laisser la place au suivant j'espère que ça vous réjouis aussi de savoir que il faut laisser la place à ceux qui n'attendent que ça et tu as la possibilité pour l'espèce de continuer il y a des gens et il considère que j'ai une certaine manière l'immortalité personnel n'est pas problématique puisque on a sur son immortalité dans l'espèce j'en appelle tous les parents parmi vous qui croit que on se prolonge dans les enfants et que on continue autour d'une certaine manière l'éternité il y a des paralogisme à peu près partout et puis également ultime et dernier argument l'ensemble se mélangeant pour essayer d'apprivoiser 7 son de la mort à quoi ressemble une vie des mortels vous est-ce que vous vous imaginez ne jamais avoir à mourir supporter les insupportables les ennemis les gens qui ont vieillir est bien sûr c'est quand même pour être réjouissant à quoi pourrait ressembler une existence dans laquelle il n'y aurait pas la mort est-ce que ça n'est pas la mort qui d'une certaine manière de goût et l'existence et idée que tu vas finir qui rend précieux ce qu'on doit faire en attendant voyez que toutes toutes ces raisons tous ces arguments sont ils en sont pas à se sont autant d'occasions de tourner autour de autour de ces questions-là en considérant que il faut faire des nécessités vertus comme je disais tout à l'heure qu'il faut tâcher de composer avec et qu'il faut tâcher de l'apprivoiser la mort tout en sachant très bien que l'excellence d'une réflexion sur la sur la question de la mort l'excellence d'une représentation générale ou de ou de répétition n'assure pas l'excellence de du jour même de la vraie représentation et de la seule on peut avoir passé son existence à réfléchir à la question de la mort attaché de le faire en histoire ou en philosophe absolument des armées je viens de voir viens jouer à la télévision philippe ariès qui avait passé l'essentiel de son existence sur ce sujet comme historien et qui chez pivot avais répondu à la question de la disparition de sa femme en disant alors vous avez perdu récemment votre votre épouse et bien et quand n'est-il d'un historien qui a passé l'essentiel de sa vie sur cette question-là monsieur s'est mis à pleurer donc à l'évidence on peut penser on peut réfléchir on peut tourner autour de cette question au philosophe mais d'une certaine manière est-ce que philosopher c'est véritablement apprendre à mourir toujours est-il que ce qu'il faut retenir. Comme idée sur ce sujet c'est que la question de la mort est une question qu'il faut penser de son vivant c'est-à-dire qu'il pas question de considérer que c'est une question qu'il va falloir aborder quand on sera un quasi mourant qu'est-ce qu'elle dit à l'extrémité de son existence qu'il vaut mieux le faire en philosophe et pas en théologien qu'il vaut mieux le faire le sein de corps et d'esprit pour penser ces questions là quand on sera peut-être un peu moins de corps et d'esprit peut-être qu'on ne passera pas la même chose il vaut mieux avoir préparé ses arrières et avoir métaphysiquement fait la place.