Lecture et commentaire du fragment les questions de vocabulaire

Question de vocabulaire un juge de paix qui est le bailli que vous le savez plus ou moins qui est le dictionnaire qui nous permet de savoir ce que sont les mots le mot joie traduit kaaris en grec et donner pour plaisir je vous l'ai déjà dit donc on dit voilà on a on a la joie et le plaisir qui sont deux termes différents ce sont deux mots distincts qu'on peut voir dans des usages différents et pourtant bellino dit que ça signifie la même chose et que les exceptions sont les mêmes chez sophocle. J'ai dit donc j'ai platon dans la gorge et son fils de dialogue dans lesquels les deux termes sont utilisés pour dire est très exactement la même chose plus tard homer et xénophon grande tradition grecque qui nous dit d'une certaine manière vous avez vous avez deux mots vous avez deux acceptions vous avez deux sens mais à chaque fois il faut considérer que ça peut signifier très exactement la même chose donc voyez comment avec les difficultés sur le fragment et difficulté sur le contexte les difficultés sur le sens du mot on finit par par embrouillé ce qui nous donnait l'impression de pouvoir être éclaircis. Sur la question de la beauté puisqu'il s'agit de voir comment on peut faire une lecture non platonicienne je dirais elle renvoie très précisément à des vieilles les options grec. Dis-moi voir avec l'excellence avec la vertu avec la noblesse on entend mal ces notions là aussi comme le plaisir parce que ce sont des notions qui ont été confisqué par l'époque féodale et que quand vous parlez de noblesse aujourd'hui on a plutôt l'impression que ça à voir avec l'époque qui était cher à georges duby plutôt qu'avec avec celle d'aujourd'hui il est difficile de penser ou avec celle des grecs c'est difficile de penser ce terme la indépendamment d'un contexte il faudrait rentrer dans le détail de ce que peut signifier aussi à l'époque la société gratuite à dire qu'on est sur une espèce de malentendu quand on nous enseigne qu'il y a une démocratie grecque reviendra sur les questions des présocratiques ne sont pas des présocratiques la prochaine mais sur cette question de la démocratie il faut dire que la démocratie est un peu démocratique puisque elle permet aux citoyens effectivement à athènes seulement d'exercer le pouvoir mets un citoyen c'est quelqu'un qui hérite de la citoyenneté par des parents qui sont eux-mêmes citoyens ce qui exclut les femmes 50 % de la population les métèques et les étrangers domicilié donc ça veut dire que il y a il y a vraiment très peu de gens qui peuvent accéder au pouvoir et cette démocratie elle est assez peu l'idée qu'on puisse être dans des logiques de représentation avec les grecs aurait inventé la démocratie et à mon avis une fiction. Dans cette fiction il faut bien imaginer que on fait l'erreur d'une lecture qui nous empêche de voir que la société grecque est essentiellement du socrate. Au sens étymologique je te dire aristote les meilleurs et le krasi d'aristocratie suppose le pouvoir le pouvoir des meilleurs alors bien sûr il y a le pouvoir du du sang bleu qui n'a pas de sens à l'époque mais le pouvoir de ceux qui sont des citoyens donc ils sont ni des étrangers ni défriser ni même pas aujourd'hui sarkozy c'est ce sont un peu les mêmes prostituées les les gens qui a été dans les cages d'immeuble on a à cette époque-là une façon assez singulier de considérer que le meilleur c'est d'abord essentiellement celui qui est digne d'être un athénien la philosophie inverse les valeurs en disant mais on peut être dans la noblesse quand on est pas dans la noblesse aristocratique de l'élection dans la noblesse du pouvoir c'est-à-dire que on a pas une noblesse de pouvoir a priori sur sur leur elle est sur les choses on a d'abord de la noblesse quand on a du pouvoir sur soi-même la grandeur d'un individu c'est l'autonomie c'est l'indépendance la seule chose qui compte c'est ça on parle à l'époque aussi. Une notion assez singulier on a du mal à traduire on traduit par beau et bon on dit kalos kagathos le beau et le bon en même temps et le la grandeur je dirais d'un individu c'est de pouvoir réunir en lui lebon lebon pardon et le bon le bon et la beauté d'une certaine manière qui est visible dans même dans le corps si j'en ai deux grands culte du corps regarder la plastique great regarder phidias praxitèle et cetera enfin regarder les mêmes sans signature les statues vouloir dans les musées y avait un culte de la beauté qui suppose une noblesse qui elle renvoie à une éthique qui n'est pas démocratique mais qui est aristocratique mais qui n'est pas à lire dans un sens politique c'est aristocratie elle renvoie à soi-même c'est-à-dire qu'on est le meilleur pour soi-même on est meilleur pour toi parce qu'on a fabriqué une existence qui est belle digne d'être vu et digne d'être vu par soi-même et pour soi-même c'est d'abord soi-même c'est ce qui importe et on est le juge de paix le seul juge de paix c'est pas qui t'a même qui est capable de juger de ce que je fais de moi c'est moi qui suis à même de constater ce que j'en aurais fait la question de la sculpture de soi. Et est nettement visible de manière métaphorique l'express explicitement dans les aînés à sculpter ta propre quel statut option tardive c'est assez tardive mais c'est essentiellement greg c'était des qu'on pourrait construire une noblesse constitué une belle existence qui soit en même temps une une bonne existence donc la vertu en ce sens. Arrêter disent les grecs hein c'est le terme degrés pour dire la vertu à cette vertu là il n'a pas grand-chose à voir non plus avec ce que sont les vertus chrétiennes pas plus qu'à l'époque de la. De la renaissance quand on parle de venir tout ça à voir avec la vertu laver les vertus chrétiennes la vertu d'une certaine manière c'est la capacité à assumer l'excellence d'un modèle qui lui et d'une certaine manière idéale c'est toujours le principe de l'autonomie le principe de l'indépendance le principe de ce qu'on appelle aussi l'ataraxie c'est-à-dire l'absence de trouble la grande et belle existence c'est une existence dans laquelle on aura fait le nécessaire pour une être troublé par rien ni par personne.